Quand j’ai décidé pour 123ème fois que « cette fois-ci, ma motivation est indestructible, je vais perdre 7,53kg en 2 semaines et je serais une bombe au cul galbé », et je me suis persuadée que si j’avais un bracelet connecté, ça marcherait encore mieux.
Donc j’ai commencé à tanner Mon-Amant-Bien-Aimé pour que le père Noël ne se goure pas dans ces cadeaux en 2013. Ça fait donc un an que mon fidèle FuelBand m’accompagne.
Concernant le choix de cette marque, je dois dire que j’ai été simplement hypnotisée, comme une grande partie des nana-fitness, par la secte Nike.
Forcément, si t’as du Nike = cul galbé + abdos assurés + JustDoIt.
Donc je vous avoue que les concurrents du bracelet connecté, je m’en fichais un peu (Fitbit, Jawbone, Polar Loop, Garmin Vivofit…). Je voulais être dans le groupe, être une hipster du fitness. J’aimais aussi l’idée de communauté connectée par bracelet, sur lequel le site de Nike communique de manière assez sympa « Rejoignez votre communauté et lancez vous des défis ».
Et puis le Père Noël est passé ! Premier réflexe : Mon-Amant-Bien-Aimé m’a choisi une taille S. Avec mes 80 kg, je l’ai regardé gentiment : du S, j’en ai porté quand j’avais 12 ans, plus aujourd’hui. Mais surprise, Nike a inclus une extension d’un centième que tu clipse dessus et du coup, la taille est nikel. Donc, ouai, je porte du Nike taille S. (Victoire)
Une fois rechargé, commence la configuration : là c’est assez facile – avec une port USB, ça passe bien.
Le principe est simple : tu te fixes un objectif de point (Nike te propose des moyennes par rapport à ton grand âge, ton poids, tes objectifs). Le bracelet compte en permanence quand tu t’agites et tu suis en direct la progression de tes points sur l’écran jusqu’à ton objectif journalier. Quand tu l’atteints, c’est un peu la grosse fiesta : tu as un mini feu d’artifice de pixel sur l’écran. Le truc de fou.
Ton FuelBand te donne droit aux infos suivantes :
– ton NikeFuel
– les « calories dépensées »
– les « steps » (pas/marche)
– l’heure
Compte en ligne Nike :
Lorsque tu connectes le FuelBand à ton ordi, tes données sont mises à jour en ligne et tu as accès à des données plus poussées depuis le site de Nike, notamment en comparant tes données à la communauté d’utilisateurs de FuelBand.
Aperçu en ligne // j’ai rien foutu au début du mois 😀
Configuration sur mon ordi
Les Sessions :
Lors d’une séance de sport, tu avertis ton FuelBand et déclenche une « session » que tu pourras tagger en ligne par la suite. En fin de dessus, tu as un petit résumé de ton temps, les calories brulées, ect. Mais pour l’avoir testé plusieurs fois sur de la muscu ou des sports en salle, le résultat est un peu aléatoire…
Tes amis FuelBand :
En ligne, il est possible d’ajouter tes amis ; mais uniquement ceux qui possèdent un FuelBand, via Facebook ou leur email. Je n’ai pas testé cette option, car je suis la seule de mon entourage à avoir un FuelBand.
Nike Places :
Une option utilisable avec ton smartiphone : places. Nike te montre où les autres Fuelband-eurs vont faire du sport. J’ai testé sur Wellington, ça donne ça:
Le résultat est pas foufou mais c’est mignon !
Design & batterie :
Côté qualité, je ne suis pas hyper convaincue : après 6 mois d’utilisation on voit que le caoutchouc accroche et se salit, mais la structure ne bouge pas, c’est quand même du solide. J’ai tendance à l’enlever beaucoup, surtout quand je travaille sur ordi car son épaisseur me gêne… La batterie tiens facilement 3 jours, je n’ai pas noté de variation énorme dans la consommation de la batterie si je fais plus de sessions.
Côté ergonomie; le truc qui m’a embêtée dès le début, c’est que tu n’as qu’un bouton sur le bracelet, du coup, tu cliques gentiment pour passer d’une info à l’autre, où tu attends que ça défiles. Bof quoi.
Mon humble avis général :
Les trucs chouettes :
Ton FuelBand est sympa, il te donnes l’heure et te donne un repère d’activité. C’est pratique pour réaliser qu’il vaut mieux marcher que prendre le bus et c’est motivant de voir sa progression en ligne sur l’application.
Les trucs moins chouettes :
Le système de point est propre à Nike, et j’ai du mal à m’y retrouver. Alors théoriquement, le bracelet indique aussi les calories dépensées, je vous confirme que c’est assez aléatoire. Je ferai un petit test plus tard entre le FuelBand & ma montre Polar à Calories.
L’autre défaut, c’est qu’il ne reconnaît pas beaucoup de mes sports, c’est à dire que de tous les sports en salle que je pratique, seuls le tapis de course et l’elliptique sont reconnus. Le vélo d’appartement étant statique, Nike s’en fou. Bon.
Du coup je me suis vraiment posé la question de son utilité… A priori, ce petit bijou est très adapté pour la course en extérieur. Mais enfaite si on réfléchit : comparé à des App comme Run Keeper, MapMyWalk (gros kiff de fin d’année), ect, il offre beaucoup moins d’informations (pas de géolocalisation par exemple, calcul de distance aléatoire, zéro altitude).
Bref, je ne suis pas convaincue que pour du « sport sport », surtout en salle, FuelBand soit ton meilleur ami. Après, n’oublions pas que FuelBand est un podomètre.
La dernière chose qui me chagrine, c’est que FuelBand est un peu boudé des autres appli fitness que j’utilise (MyFitnessPal, Lifesum, etc) du coup, la notion d’objet connectée se limite à l’application Nike et c’est tout.
Pour conclure : FuelBand de Nike, je l’aime car c’est un petit accessoire assez sympa qui permet d’avoir un repère en période « normale » ou d’activité quotidienne (laver ses vitres, travailler, faire ses courses).
Pour quelqu’un qui se met réellement au sport, à la course, en salle, au yoga, ect, pour moi ce n’est pas un outil adapté. Bref, tu peux garder tes 99€ et t’offrir une belle appli coach, ça fera aussi bien le boulot !
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